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jeudi 30 août 2018

Zoom sur mon petit observatoire

14 ans après son inauguration, je continue progressivement de compléter l'équipement de mon petit observatoire.

Pour tenter de gagner du temps lors des séances d'observation, notamment au moment de la mise au point toujours délicate à chaque changement d'oculaire, j'étais tenté depuis longtemps par un zoom. Mais d'un autre côté, je suis attaché à mes optiques Celestron OptimaDuo qui rendent réellement simple et opérationnelle la connexion d'une caméra. Dilemme...

...jusqu'à ce que je déniche l'équipement ci-dessous, qui offre les mêmes possibilités de raccordement de la caméra :

[acquisition : août 2018]

Oculaire Zoom 8-24MM Baader Planetarium Hyperion Mark IV
Grand champ apparent de 68° en mode 24 mm (48° en mode 8 mm).

Ce zoom peut passer par les focales suivantes :
  • 8 mm (3,5 mm avec la Barlow 2,5 Hyperion), 
  • 12 mm (5,25 mm avec la Barlow 2,5 Hyperion), 
  • 16 mm (7 mm avec la Barlow 2,5 Hyperion), 
  • 20 mm (8,75 mm avec la Barlow 2,5 Hyperion),
  • 24 mm (10,5 mm avec la Barlow 2,5 Hyperion). 
Le changement de focale est clairement défini, avec un amorti plus agréable du Clickstop :  la rotation du barillet se fait en douceur grâce à un mécanisme silencieux "Zéro Tilt".

Chacune de ses 7 lentilles a subi 7 traitements multi-couches anti-reflets sur chacune de ses faces. Le traitement optique Phantom, propre à Baader, est centré sur la longueur d'onde verte à 520 nm, lumière à laquelle l'oeil humain est sensible en vision nocturne. Ce traitement empêche tout reflet parasite fantôme et donne à cet oculaire un très bon contraste. Son ergonomie le rend utilisable avec une tête binoculaire, car le Mark IV présente un gain de 4 mm de tirage optique avec un adaptateur A.

Ce zoom est fourni avec deux bonnettes caoutchouc amovibles et un étui. La bonnette supérieure peut rester rétractée pour les utilisateurs porteurs de lunettes de vue.

Cet oculaire a la particularité d'être modulable, c'est à dire qu'une partie de l'oculaire peut se dévisser pour le faire passer d'un coulant de 31,75 mm à un coulant de 50,8 mm.

Le relief d'oeil de l'oculaire Zoom Hyperion 8-24 mm Mark IV oscille entre 16 et 19 mm, cela signifie que l'image reste confortable jusqu'à une distance de 16 à 19 mm au dessus de l'oculaire : c'est un détail important pour les personnes porteuses de lunettes de vue, qui pourront ainsi garder leurs lunettes sur le nez tout en profitant entièrement du champ offert par l'oculaire. Le champ apparent de 68° est suffisamment large pour permettre de garder assez longuement en vue, un objet céleste observé dans un instrument non motorisé.

Sa focale variable rend cet oculaire très polyvalant, il est aussi bien  adapté à l'observation grand-champ de nébuleuses, galaxies,  comètes ou amas ouverts à faible grossissement (focale 24 mm), comme aux observations détaillées sur les planètes, la Lune ou les nébuleuses planétaires à fort grossissement (focale 8 mm).

Une bague d'adaptation est disponible en option pour permettre le raccordement d'une bague T2. Réf C1731, en vue d'y visser un imageur tel un Appareil Photo Numérique pour des prises de vues derrière oculaire. La partie haute de l'oculaire est à la fois filetée en M43 et en SP54.

L'intérieur de l'oculaire est fileté en M28.5 x 0.6 mm et en M48 x 0.75 mm, pour y visser des filtres de 31,75 mm et 50,8 mm de diamètre (1.25" et 2").


[acquisition : août 2018]

Baader Planetarium Hyperion T-Adapter M43/T-2 réf. C1731

Adaptateur T Hyperion M43/T2 (M42x0.75) pour connecter un appareil photo avec bague T.

[acquisition : août 2018]

Omegon Bague de conversion monture C (mâle) vers M42 (femelle)

Cet adaptateur convient pour les caméras avec une monture de type C et permet de passer au filetage T, standard en astronomie, à l'instar de l'adaptateur Celestron #93611 dédié aux cameras Celestron Skyris.
[acquisition : août 2018]

Barlow Baader Planetarium Hyperion 2,25x

Barlow conçue spécifiquement pour une utiisation avec le zoom Hyperion Mark IV. La plage initiale de focales de 8 à 24 mm se trouve ainsi modifiée en plage de 3.5 à 10.5 mm.

  • Coulant 31.75 mm ;
  • Triplet optique avec une qualité optimisée ;
  • Anastigmatique flatfield: champ plan avec grande netteté dans la totalité du champ visuel ;
  • Traitements optiques  multicouches pour un contraste et une transmission lumineuse maximum ;
  • Assemblage sur l'oculaire Zoom Hypérion avec l'adaptateur A sur le coulant 31.75 mm ;
  • Assemblage avec l'daptateur B sur le filetage T2 (M42x0, 75mm).

J'ai utilisé ce zoom pour la première fois lors de ma séance d'observations du 21/22 août 2018 :
  • Je n'ai eu aucune difficulté pour connecter la caméra au zoom (lui même connecté à l'ADC), grâce à l'adaptateur ci-dessus et à mon adaptateur "C" (Celestron #93611) dédié aux cameras Celestron Skyris et déjà utilisé avec mes optiques OptimaDuo ;
  • Le zoom seul s'est révélé de bonne qualité, quelle que soit la focale, ça m'a semblé au moins aussi bon que les oculaires OptimaDuo à focale fixe ;
  • Pour cette première séance, la Barlow, même en sélectionnant sur le zoom un grossissement "faible", a par contre produit une image non seulement moins lumineuse (normal...), mais surtout "nettement moins nette" : il faudra faire des essais plus poussés, mais je suis pour l'heure sceptique sur son intérêt, d'autant que les conditions étaient particulièrement favorables lors de cette première séance.
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dimanche 15 juillet 2018

Autostakkert!3 + Registax : le couple idéal ?

Registax est LE logiciel incontournable pour traiter les vidéos capturées lors de mes séances d'observations. Il propose pour cela plusieurs étapes que je résumerais ainsi :
  1. Analyse de la qualité de chaque image (plusieurs centaines, voire plusieurs milliers sur une vidéo de moins de 5 minutes), et sélection des meilleures (les moins floues, moins "polluées"...)
     
  2. Empilement (Stack) des meilleurs images à l'aide de "points d'alignement" placés automatiquement ou manuellement
     
  3. Traitement de l'image brute ainsi obtenue, non seulement pour ce qui est de l'optimisation des classiques aspects couleurs/lumière/contraste, mais aussi et surtout à l'aide "d'ondelettes" (Wavelets) qui vont permettre d'obtenir une image plus nette et faisant ressortir de nombreux détails jusque là invisibles (Sharpen), tout en limitant la perte de qualité / le bruitage (denoise).
De fait, Registax est incontournable uniquement pour cette 3ème étape : jusqu'ici, je n'ai réellement trouvé aucune alternative abordable à mon modeste niveau de connaissances.

Par contre, pour les 2 premières étapes, Registax a vieilli : il fonctionne toujours parfaitement, mais il nous complique la vie en se révélant incapable de manipuler directement des fichiers vidéo "un peu costauds", nécessitant de laborieux traitements préalables (avec l'excellent PIPP par exemple pour les fichiers .AVI).

Pour le traitement direct des fichiers au format .SER capturés avec Firecapture depuis ma caméra Skyris 445C, Registax, ce n'est pas la joie. Pas du tout. Il était donc temps de s'intéresser à cet autre logiciel qui fait beaucoup parler de lui, Autostakkert!. Dans un premier temps, je ne l'avais regardé "que de loin", puisque j'avais découvert que précisément il ne couvrait pas la partie la plus "spectaculaire" de Registax, le fameux traitement par "wavelets" de l'image "stackée" obtenue à partir de la vidéo. C'est toujours le cas...

...mais par contre, pour ce qui est de l'analyse préalable et de l'empilement des meilleures images (les 2 premières étapes du processus rappelés ci-dessus), Autostakkert! non seulement fait le job, mais surtout, il le fait directement et sans sourciller sur n'importe quel format vidéo, y compris sur de très gros fichiers bruts de plusieurs minutes au format .SER 

Une fois l'image stackée obtenue dans Autostakkert! au format .TIF, il suffit d'ouvrir cette dernière dans Registax pour se retrouver directement à son étape 3, celle du traitement par Wavelets dans lequel il excelle.



En l'état actuel de mes lectures sur le sujet, voici comment j'utilise Autostakkert! 3, dont l'interface comporte 2 fenêtres : la fenêtre de "pilotage" [A] de toute la procédure (en 3 étapes : ouverture de la vidéo, analyse de la qualité, empilement final), et la fenêtre de visualisation [Bqui va permettre, entre les étapes 2 et 3 de la procédure, de paramétrer les "points d'alignement" qui vont garantir le meilleur empilement possible des images. Cela nous donne le "pas à pas" suivant :

  1. A l'étape OPEN (1), il faut non seulement sélectionner le fichier vidéo (.SER issu de Firecapture en ce qui me concerne), mais veiller à bien cocher (2) PLANET (COG), sauf pour une image de la Lune ou du Soleil, où il conviendra de cocher SURFACE.

    Il faut également veiller à cocher (3) DYNAMIC BACKGROUND : c'est indispensable pour permettre à Autostakkert! de trouver le centre de luminosité de la planète (le COG).
     
  2. Avant de cliquer sur le bouton ANALYSE, qui va avoir pour effet à la fois d'analyser la qualité de chaque image composant la vidéo brute et de les classer de la meilleure à la moins bonne, il convient :

    - de cocher LOCAL (4) : on oublie GLOBAL à partir de la version 3 d'Autostakkert!, ça ne fonctionne plus correctement, alors que ça marchait pas mal dans la version 2. Avec LOCAL, le logiciel ne va pas se baser sur le contraste de l'image dans sa totalité, mais uniquement sur certaines zones, ce qui implique de cocher LAPLACE (5)...

    - et de paramétrer entre 4 et 6, voire 7 par forte turbulence (notamment pour Jupiter), le filtre NOISE ROBUST (6). Concrètement, je tente à 6, et si vraiment le résultat semble très moyen, je passe à 7 pour voir si ça améliore ou pas. En théorie, pour une cible comme Mars, on peut descendre à 4 si les conditions sont très bonnes, mais bon...

    - je laisse toujours cochée AUTOSIZE (7) : ainsi, c'est Autostakkert qui détermine tout seul son image de référence (ce que ne savait pas faire Registax, il fallait toujours choisir manuellement la "meilleure image", à l'oeil, de préférence au milieu de la vidéo, ce qui était souvent très aléatoire... Du coup, autant laisser faire Autostakkert!, vu qu'à ce que j'ai lu, cette fonction fait l'unanimité).

    - les avis sont plus partagés sur la case DOUBLE STACK REFERENCE (8), sauf pour ce qui est de la Lune. Je n'ai pas encore suffisamment utilisé Autostakkert pour avoir une opinion sur la question, mais je la laisse cochée le plus souvent, sauf si je suis très pressé (car ça prend forcément... le double de temps, ou presque).
     
  3. On fait un petit crochet par le menu déroulant "Advanced" (9) et on vérifie que sont notamment cochés les options "Detect abrupt artifacts" et "Discard Worst Global Frames".

    Cette dernière option permet -à l'instar de Registax et de son "Stack Graph"-, via un "ALT-CLIC sur la courbe du graphique en bas au centre de la fenêtre de pilotage d'Autostakkert!, d'éliminer dès l'analyse un certain pourcentage d'images jugées les plus mauvaises (à la manière du "Show Stackgraph" de Registax, donc).

    Ce n'est pas impératif, mais j'ai plutôt de bons résultats en faisant un ALT-CLIC (20) à l'intersection entre la ligne grise horizontale "50%", et la courbe verte, quand bien même ça conduit à éliminer beaucoup de frames.
     
  4. On lance l'ANALYSE (10), et une fois l'analyse réalisée, on change de fenêtre, direction la fenêtre de visualisation [B] :

    - le curseur FRAMES (11) permet de vérifier que l'analyse a bien travaillé : en le glissant de la gauche vers la droite, on doit voir les images de "la meilleure" à "la moins bonne".

    - pour limiter le temps de traitement de l'image, on peut "resserrer" sa taille avec "Image Size" (12), mais... "pas trop", faute de quoi cela va gêner la mise en place des points d'alignement. Veiller à bien laisser cocher "Draw AP's" (13) pour que ces fameux points d'alignement soit visibles.

    - dans Autostakkert!, les "points d'alignement" se présentent en fait sous la forme de petits rectangles ! L'enjeu est de fixer correctement la taille de ces rectangles avec le réglage "AP size" (14) sur la gauche. D'après ce que j'ai lu, je retiens que plus l'image est déjà de bonne qualité à ce stade, plus on peut diminuer la taille des points d'alignement. A contrario, quand l'image n'est pas terrible, il convient d'augmenter leur taille.

    Pour l'instant, je teste surtout les 2 valeurs très souvent recommandées, 48 et 104. Concrètement, sur la gauche, on décoche MANUAL DRAW (15), on sélectionne 48 ou 104, et on clique sur PLACE AP GRID (16) pour voir ces fameux rectangles.

    Reste la valeur MIN BRIGHT, par défaut à 30 (17) : il convient de diminuer cette valeur si on constate que le logiciel a "oublié" de couvrir certaines des zones à traiter avec les rectangles bleus.
     
  5. Retour dans la fenêtre de pilotage [A] d'Autostakkert! :

    - on choisit le format d'image (18) TIF (non destructif) pour le résultat final...

    - on peut si on le souhaite demander à Autostakkert! de fabriquer directement plusieurs images, en ne retenant à chaque fois qu'un certain nombre des "frames" de la vidéo originale. Pour cela, on fixe soit un nombre fixe de frames à conserver (on a 4 cases, donc 4 valeurs possibles pour obtenir 4 images différentes à la fin), soit un pourcentage de frames à conserver (là encore, 4 cases, pour jusqu'à 4 images .TIFF générées en sortie, qui ne retiennent chacune que le pourcentage fixé de frames).

    Par défaut, Autostakkert! est paramétré pour produire une image qui retient la moitié des frames (d'où le 50, pour "50%", dans la première des 4 cases dans (19) "Frame percentage to stack"). C'est très bien ainsi, de mon point de vue, même si on peut choisir de produire une image supplémentaire correspondant au pourcentage obtenu par un ALT-CLIC à l'intersection (20) entre la ligne grise horizontale "50%", et la courbe verte, sur le "Quality Graph".

    Pour le reste des options, j'ai de bons résultats avec les valeurs par défaut, à savoir (21) "Sharpened" (50%) décoché (ça ne sert à rien d'autre qu'à créer un 2ème TIF "pré-contrasté" pour avoir une meilleur pré-visualisation, mais il est inutilisable dans Registax), "RGB Align" coché (22), "Normalize stack" décoché (23). Et je laisse activé le rangement des .TIF produits dans un sous-dossier en cochant "Save in folders" (24) après m'être assuré que les valeurs par défaut sont bien sélectionnées dans "Stack(name) options" (25).

    "Drizzle" (26) permet de multiplier par un facteur x1,5 ou x3 la résolution du .TIF produit (si la capture originale est vraiment petite, pourquoi ne pas essayer, même si Registax permet aussi d'agrandir l'image par un facteur x2 avec sa propre méthode plutôt efficace), et le "Resample" (27) ne concerne que les caméras monochromes, je n'en ai pas (mais il serait apparemment très intéressant de le cocher pour des cibles de petite taille comme Mars).
     
  6. Un clic sur le bouton STACK (28) en bas à droite, et dans quelques minutes, il n'y aura plus qu'à admirer les résultats dans le sous-dossier "ASxx" qui aura été créé dans le dossier contenant la vidéo... et à traiter dans Registax les meilleurs des .TIF ainsi produits.
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dimanche 8 juillet 2018

Comment placer et régler correctement l'ADC de Zwo sur le CPC 1100...

Comme je l'évoquais dans mon premier post de la saison 2018, on m'a offert récemment un correcteur de dispersion atmosphérique, celui du fabricant de caméra astronomique ZWO.


Restait à en comprendre, avant même le fonctionnement à proprement parler, la mise en place correcte sur le télescope. Et il faut bien avouer que si c'est en réalité très simple à réaliser, ça l'était nettement moins de trouver l'exacte bonne méthode. Une fois qu'on a compris, en effet, "tout est dans la doc" à télécharger sur le site du fabricant...

...mais heureusement que les talentueux et éclairés amateurs de l'indispensable forum CloudyNights étaient là pour ex-pli-quer-en-dé-tails !

En résumé :

1) on commence par aligner ainsi les manettes de l'ADC (en veillant à respecter des écartements identiques, matérialisés en vert sur mon illustration ci-contre), et on verrouille la vis blanche de la bague graduée :

2) il faut à présent déterminer si l'ADC qui nous a été livré est "gaucher" ou "droitier", car ça peut être l'un ou l'autre. C'est ce qu'il faut comprendre de cette phrase pas bien claire dans le bas de la page 3 de la notice de l'ADC :
The center marker zero axis should point horizontally left or right. In one of these cases adjusting the ADC will make the atmospheric dispersion worse but in the other orientation it will make it better. You need to find which of the two possibilities is correct by experimentation.
Et pour cela, voici la méthode que ZWO aurait du nous donner, et que seul John sur le forum CloudyNights a pris la peine de nous proposer.

a) on affiche cette image sur l'écran de son ordinateur :



Notez attentivement les bords du grand cercle blanc, et du petit cercle noir en son centre : une "distorsion de couleurs" a été volontairement créée :

- on note une fine ligne bleue dans la partie supérieure du grand cercle blanc...

- ...ainsi qu'une fine ligne rouge dans la partie inférieure

- et le contraire pour le petit cercle noir au centre (grossi ci-contre).


b) on met l'ADC devant son oeil, les graduations du cercle face à soi, les manettes alignées à sa gauche (il faut bien commencer par un côté, et on lit sur les forums que la majorité des ADC sont "gauchers", donc...), tout en s'assurant avec le petit niveau à bulle (qui est alors en bas) d'être bien aligné horizontalement. A ce stade, c'est exactement comme si on regardait l'image directement sur l'écran, sans ADC : on ne doit noter aucune différence dans ces fameuses "bordures bleues/rouges".

c) on écarte alors les manettes progressivement de part et d'autre de la vis blanche, d'un même nombre de graduations (on peut y aller franchement pour ce test). Avec les manettes ainsi sur la gauche, celle qui est la plus proche de nous va donc devoir être baissée, et celle qui est la plus proche de l'écran du PC va donc devoir être montée.

d) et là, en regardant très attentivement ces fines bordures bleues/rouges : si vous êtes comme moi, vous allez constater... à peu près rien ! En étant encore plus attentif, vous allez même sans doute remarquer que "l'écart se creuse", c'est à dire que les bordures bleues sont encore plus bleues, et les rouges plus rouges. Impeccable, on a exactement... l'inverse de l'effet attendu ! Chouettttttttte !

e) Pourquoi ? Eh oui, tout comme moi, vous avez donc hérité d'un ADC "droitier", et pas d'un "gaucher", prétendument plus répandu. Vérifions ! On ré-aligne les manettes sur la vis blanche, on tourne l'ensemble cette fois-ci sur sa droite (le petit niveau à bulle est donc désormais en haut, on vérifie grâce à lui qu'on est bien à l'horizontal)... Et c'est reparti :

  • on écarte les manettes progressivement de part et d'autre de la vis blanche, d'un même nombre de graduations (on peut y aller franchement pour ce test). Avec les manettes ainsi sur la droite, celle qui est la plus proche de nous va donc devoir être montée, et celle qui est la plus proche de l'écran du PC va devoir, elle, être abaissée.
  • et cette fois-ci, en étant bien attentif, on va voir les différences de teintes dans ces fines bordures colorées, s'estomper petit à petit selon l'écartement des manettes (attention : passé un certain points, les différences de couleurs bleue/rouge vont réapparaître, signifiant qu'on est allé trop loin dans la correction).

On sait à présent, selon que c'est le test "manettes à gauche" ou "manettes à droite" qui a permis de supprimer les distorsions "bleues/rouges", comment il faudra placer l'ADC sur son télescope. En ce qui me concerne, ce sera donc avec les manettes à droite qu'il faudra placer l'ADC soit directement dans le focuser Moonlite, soit en intercalant la roue à filtres entre le focuser et l'ADC (les autres éléments optiques, oculaire/loupe/barlow et camera étant placés derrière l'ADC) :

  • en s'assurant d'être parfaitement à l'horizontal, avec le petit niveau à bulle de l'ADC ;
  • ...et si on est amené à utiliser un redresseur, attention : il faudra tout inverser ! Dans mon cas, les manettes de l'ADC devront donc être placées à gauche (niveau à bulle vers le bas, donc). Mais il est déconseillé d'utiliser le redresseur avec l'ADC.



samedi 23 juin 2018

Un début d'été en fanfare... !

La lune vers 22 heures, Jupiter à suivre, Saturne en plat de résistance, et... Mars, pour la toute première fois, en guise de cerise sur le gâteau, le tout accompagnant une météo idéale : voici un premier week-end d'été qui démarre en fanfare (juste pour la fête de la musique).



Cela a aussi été l'occasion de mettre en service plusieurs nouveaux équipements :




[acquisition : juin 2018]
Kit d'observation pour Mars Celestron réf. 94314

Un sympathique petit kit signé Celestron orienté vers l'observation de Mars, qui contient :

  • un filtre planétaire #80A bleu clair : utile pour étudier les caractéristiques de surface et les calottes polaires (mais je disposais déjà de ce filtre dans mon kit Celestron #94119-10).
  • un filtre planétaire #56 vert : excellent pour le contraste accru des calottes polaires martiennes, des nuages ​​bas et des tempêtes de poussière jaunâtres.
  • un filtre planétaire #25 rouge : il réduit la lumière des zones bleues et vertes, ce qui assombrit les maria et les oasis, tout en éclaircissant la région désertique orangée. Il affine également les limites des nuages ​​de poussière jaunes.
  • et surtout un filtre "spécial Mars" élaboré pour combiner les avantages des filtres rouge et bleu ci-dessus, et ainsi révéler une richesse de détails tout en laissant passer plus de lumière que si on superposait les 2 filtres.
  • et enfin, une lentille "doubleur de puissance" intégrant un adaptateur "T", qui va doubler le grossissement de tout oculaire / camera / appareil photo qui est utilisé avec elle.

[acquisition : mars 2018]
Roue à filtres manuelle 5 positions

Cette roue à filtre manuelle simple peut contenir jusqu'à cinq filtres de 1,25" dans des compartiments filetés et numérotés.

Cette roue est fixée au Focuser du télescope soit par l'adaptateur de 1,25" fourni (c'est ce que j'utilise), soit par le biais du filetage en T.

Elle est fournie avec un adaptateur d'oculaire de 1,25", un porte-oculaire de 1,25", un adaptateur T2 et une bague de verrouillage.

Le fabricant précise que le focuser du télescope a besoin de 20mm de distance de mise au point vers l'intérieur à partir de la position de mise au point normale pour compenser l'épaisseur de la roue du filtre... ce qui ne pose apparemment aucun problème en ce qui me concerne, au vue de mes premiers essais du 24/06/2018.

J'ai mis en place à ce stade :

  • En position 1, mon bon vieux filtre Neodymium Baader Moon & SkyGlow qui bloque des fréquences ciblées du spectre visuel tel que l'éclairage public et autres lumières diffuses qui polluent le ciel profond.
  • En position 2, le filtre polarisant #ND-96-0.3 (Neutral Density) avec transmission 50%, parfait pour la Lune (ou pour la séparation des étoiles doubles) : je l'utilise chaque fois qu'il est nécessaire de réduire la luminosité (pleine Lune par ex.), sans pour autant affecter les caractéristiques de couleur.
  • En position 3, donc, le filtre "Spécial Mars" de Celestron évoqué ci-dessus.
  • En position 4, le filtre vert #56 du kit Celestron évoqué ci-dessus.
  • Et en position 5... rien ! Et oui, avant de jongler avec les filtres, il faut pouvoir facilement commencer par regarder "sans filtre" où nous en sommes... !


[acquisition : mai 2018]

Correcteur de Dispersion Atmosphérique (ADC) ZWO

Cet accessoire est vraiment utile pour la photographie planétaire : il permet de corriger en grande partie les défauts engendrés par l'atmosphère terrestre.

Un Correcteur de Dispersion Atmosphérique (ou ADC) va en effet corriger les effets dispersifs de l'atmosphère terrestre sur les rayons lumineux en provenance des corps célestes. Par exemple, lorsque vous regardez un objet lumineux (comme une planète) au télescope, vous verrez souvent des couleurs rouge et bleu bordant l'objet, en plus de la distorsion d'image provoquée par l'atmosphère. Cette distorsion doublée d'une dispersion des couleurs, dépend de la hauteur de l'objet au dessus de l'horizon. Plus il est bas, plus les effets de l'atmosphère se font ressentir.

L'ADC corrige ces effets, permettant d'obtenir une image dépourvue de dispersion et de distorsion atmosphérique. Ce n'est donc pas la peine d'attendre que l'objet observé monte haut dans le ciel pour l'observer en détail.

L'ADC ZWO est un accessoire opto-mécanique correcteur qui utilise la superposition chromatique de deux prismes en rotation. Pour une meilleure image possible, la position des prismes est facilement réglable à l'aide des deux longues vis-boutons moletées et peut ensuite être maintenue par un léger serrage de ces vis-boutons.


[acquisition : août 2017]

Kit de contrepoids pour CPC-1100 de Starizona

Un équilibrage précis du télescope est nécessaire pour que ses moteurs puissent correctement assurer leur rôle dans le suivi des planètes observées. L'ajout d'accessoires lourds tels que le focuser Moonlite, les oculaires, l'ADC, la roue porte filtre, mais aussi le chercheur, etc. nécessite donc de compenser le poids important ajouté à l'arrière du tube, par un jeu de contrepoids spécialement conçu pour le Celestron CPC-1100.

Le kit complet de contrepoids mis au point par Starizona se compose d'une barre coulissante à fixer sur le dessous du tube du télescope, et de poids à fixer sur le dessus du tube, au-dessus du miroir. Les poids du dessus sont nécessaires pour obtenir un véritable équilibre dynamique, ce qui en fait une amélioration substantielle par rapport à tous les autres systèmes disponibles.

Ce kit comprends à la fois un poids pour la barre coulissante inférieure, et 2 poids (un petit et un grand) pour le dessus du tube. Les poids sont usinés avec précision et peuvent être empilés si nécessaire pour un poids supplémentaire : j'ai donc décidé dès le départ, pour parer à toutes les situations, de compléter le kit par un second poids destiné à la barre inférieure, au cas où.

Au final, mon kit se compose donc :
  • du rail inférieur (barre coulissante) et de ses supports de montage sur le dessous du tube du télescope
  • d'un porte-poids coulissant avec tige filetée pour cette barre coulissante
  • de 2 contrepoids inférieurs de 2,5 livres (1,133 Kg) en acier inoxydable (un est compris dans le kit complet, j'en ai acheté un second optionnel)
  • d'un support de montage du contrepoids supérieur à fixer sur le dessus du télescope, au niveau du miroir
  • d'un contrepoids supérieur en acier inoxydable de 2 livres (0,907 Kg)
  • d'un contrepoids supérieur en acier inoxydable de 1 livre (0,453 Kg)
  • des vis et clés hexagonales nécessaires au montage de l'ensemble

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dimanche 6 août 2017

FilAstro v2 : mon "observatoire à roulettes" réinventé !

Comme évoqué dans cet article publié il y a un an déjà, 2016 a marqué le début d'une série d'évolutions majeures de mon petit observatoire, à commencer par la montée en gamme très significative du coeur du dispositif : le télescope lui-même... !

Il était donc plus que temps de passer en revue cette nouvelle installation :


En 20 points, voici ce qu'il faut retenir de cette installation :



[acquisition : août 2016]
Le nouveau télescope au coeur de cette installation est un Celestron CPC 1100 FASTAR dont voici les principales caractéristiques :
  • Design optique : schmidt-cassegrain 
  • Longueur du tube : 610 mm
  • Diamètre du miroir primaire : 280 mm, ouverture 279 mm
  • Diamètre du miroir secondaire : 610 mm
  • Clarté : 2178x l'oeil humain
  • Longueur focale : 2800 mm f/10
A propos de longueur focale, un point très intéressant à noter : Celestron propose un réducteur/correcteur optique permettant d'ouvrir le rapport d’ouverture F/10 d'origine de ce télescope Schmidt-Cassegrain à F/6.3.
Cet accessoire Celestron #94175 se visse sur le barillet arrière au filetage standard SCT et peut être utilisé en visuel, ou en astrophotographie avec des adaptateurs photo au foyer. Le champ obtenu en photographie est plus grand, et le temps de pose est réduit d'un facteur 2,5x environ.
Malgré la grande longueur focale de l'optique Schmidt-Cassegrain, le tube est très court, ce qui en fait un télescope compact extrêmement facile à transporter. La lumière arrive d'abord sur une lame correctrice asphérique Schmidt, puis elle est projetée sur le miroir primaire sphérique. Celui-ci la réfléchit sur un miroir secondaire qui la renvoie de nouveau sur le miroir primaire. Le faisceau lumineux re-traverse alors ce miroir primaire, en passant par un orifice central. C'est ainsi que la lumière arrive sur le porte-oculaire situé à l'extrémité arrière du tube. Le système est donc fermé et ne subit pas de turbulences d'air qui risqueraient de dégrader l'image. De plus, il est protégé contre l'entrée de poussières. La lame de Schmidt étant traitée multicouche, elle garantit des images claires avec peu de reflets.
Cette optique offre une excellente qualité d'image, le contraste et le piqué sont irréprochables et promettent des observations planétaires très agréables. Avec le système Schmidt-Cassegrain, non seulement on obtient un instrument très polyvalent pour l'observation et la photographie, mais on dispose aussi d'une vaste gamme d'accessoires en option. La visée droite à partir de l'extrémité arrière du tube permet de s'orienter très facilement. Ce télescope se prête aussi très bien aux observations terrestres occasionnelles (p.ex. pour l'observation rapprochée des oiseaux). Les optiques Celestron SC sont conçues avec un rapport d'ouverture d'environ 1:10, ce qui permet encore de les utiliser aussi pour l'astrophotographie.
Grâce à la mise au point par le miroir primaire, on dispose d'une large zone de netteté qui permet d'utiliser pratiquement n'importe quel accessoire. Le système mécanique de mise au point par translation du miroir primaire comprend deux roulements à billes en pré-tension, afin de réduire à un minimum le "shifting" (déviation de l'image), problème typique rencontré avec l'emploi de simples coussinets. L'utilisation de matériaux haut de gamme - aluminium, acier moulé, acier inox - pour des composants réalisés par fraisage CNC, garantit une grande stabilité malgré un faible poids; on n'a donc pas besoin d'une monture très lourde qui est parfois exigée par d'autres types de système optique. 
  • Grossissement maxi du CPC 1100 avec l'oculaire de 40mm au coulant 31.75mm livré : 70x
  • Grossissement maxi théorique : 700x
  • Grossissement utile : 560x
  • Pouvoir séparateur : 0,41
  • Valeur limite (mag) : 14
  • Traitement haute transmission Starbright XLT de toutes les surfaces optiques 
  • Fouche : aluminium avec poignée de transport et réceptacle pour la raquette. Roue dentée de précision : sur les 2 axes, diamètre 142 mm. Roulement à billes de précision : diamètre 248 mm
Sur cette gamme CPC, Celestron a produit la plus stable des montures à fourche jamais produite en 40 ans pour ses télescopes Schmidt-Cassegrain. Grâce à un trépied de conception totalement nouvelle et à un énorme roulement à billes de 248 mm dans la base de la fourche, des observations sans la moindre vibration sont possibles, y compris avec un maximum de grossissement. Certes, la monture azimutale à fourche n'est pas aussi variable que la monture allemande, car elle va de pair avec le diamètre du tube, mais cet inconvénient est largement compensé par la forme compacte de la monture, son faible poids (absence de contre-poids, contrairement à la monture allemande) et sa facilité de transport (en seulement deux parties). Mais son principal avantage réside dans l'incroyable rapidité de son installation et sa mise en station.
  • Poids total : 41,8 Kg dont 12,3 Kg pour le trépied fourni en standard 
  • Alimentation : 12v, consommation 900 mA
  • Précision informatique: 24 bits, 0.08 seconde d'arc
  • Système de positionnement par satellite GPS 16 canaux
  • Fonction automatique GoTo intégrée de série, 9 vitesses de poursuite, base de données de 40 000 objets, raquette de commande (cf. ci-dessous)



[acquisition : août 2016]








Le contrôle informatique de ce télescope GoTo est assuré par une raquette Celestron Nexstar+ AZ #93988 :
  • Raquette rétro éclairée, écran LCD double ligne.
  • Correction d'erreur périodique permanente.
  • Port autoguidage.
  • Port RS 232 compatible PC connectable en USB via un adaptateur TrendNet TU-S9 (Version v2.0R)
  • Ports auxilliaires pour accessoires additionnels.
  • Fonction SkyAlign : alignement facile sur 3 repères. Pas de nécessité de connaître les objets d'alignements lumineux. Possibilité d'utiliser une simple planète comme la Lune ou Jupiter.
  • Mémoire Flash pour mise à jour via internet.
  • Stockage de nombreux objets propres à l'utilisateur (catalogue objets stellaires personnel).
  • Moteur de recherche de données 'Search Engine' pour personnaliser la fonction recherche.
  • Logiciel de pilotage Celestron NexRemote reproduisant la raquette sur l'écran du PC, pour un contrôle avec (via TrendNet TU-S9) ou sans fil (via le module WiFi Celestron SkyPortal #93973, connecté au port RJ11 "AUX 1" du CPC 1100).
La connexion de cette raquette au socle du télescope se fait via un câble RJ11, qui n'est pas démontable côté raquette. Comme il est relativement court, je lui ai donc trouvé une rallonge. Attention à ce sujet : le brochage d'une rallonge téléphonique RJ11 ne convient pas, une telle rallonge est donc très difficile à trouver :
  • Rallonge ScopeStuff.com #CGMY longueur 3m (10 ft) compatible toutes montures Celestron NexStar, mais aussi pour connexion du module SkyPortal.
Si les logiciels Celestron (NexRemote, SkyQlink PC) fonctionnent sans soucis sous les versions actuelles de Windows (y compris Windows 10 64bits), leur programme d'installation, lui, apprécie peu ces versions récentes. Voici l'astuce pour régler le problème :
  • Dézipper le programme d'installation sans l'exécuter
  • Faire un clic droit sur le fichier dézippé, puis sélectionner "Résoudre les problèmes de compatibilité"
  • Sélectionner ensuite "Dépanner le programme"
  • Indiquer ensuite que le programme fonctionnait sous les anciennes versions de Windows, et préciser "Windows 7"
  • Il ne reste plus qu'à accepter le test proposé, ce qui va "décoincer" la possibilité d'installer sous Windows 10.



[acquisition : août 2017]
J'ai remplacé le chercheur droit 8x50 fourni d'origine par un chercheur coudé 9x50 éclairé Celestron #93781 beaucoup plus pratique à utiliser compte tenu de la position relativement basse de mon télescope.
  • L'angle de 90° permet une vision aisée même près du zénith
  • Grâce à l'image totalement redressée, verticale et latérale, on se repère beaucoup plus facilement dans le ciel.
  • Le réticule en double croix éclairé, permet de centrer confortablement chaque étoile. La mise au point du réticule se fait séparément.
  • L'oculaire peut être tourné à droite et à gauche pour une vision confortable.
  • La fixation rapide en queue d'aronde est identique à celle du chercheur d'origine.



[acquisition : juillet 2017]
J'ai remplacé le porte-oculaire simple fourni par Celestron par un Moonlite CS Model SCT Focusers de type Crayford, afin d'offrir à la fois une bien plus grande précision dans la mise au point manuelle, mais également de permettre une mise au point à distance depuis la télécommande filaire fournie, ou en le connectant au PC (soft dédié ou driver Ascom).
  • Flange = 3 1/4" Celestron Thread Regular Profile
  • Drawtube = 1.15" Travel Brass Comp Ring
  • Color = Gold/Orange
  • Knob/Motor = High Res Stepper Motor with Mini V2 controller



[acquisition : juillet 2017]
Télécommande MoonLite Mini V2 controller
  • Permet le contrôle à distance de la mise au point
  • Offre une connexion USB vers le PC : outre le driver Ascom, le soft dédié permet notamment de mémoriser très précisément des positions, afin de rapidement "revenir" à une mise au point précédente, après en avoir testé une nouvelle !



[acquisition : août 2016]
Adaptateurs astrophoto, filtres, et oculaires Celestron OptimaDuo
  • Grand angle de 68°
  • Optique entièrement traitée multi-couches pour augmenter la transmission de la lumière (peu de réflexion) et le contraste, avec bords de lentille noircis empêchant les réflets internes.
  • Relief d'oeil généreux de 20 mm et oeilleton en caoutchouc démontable pour une observation confortable même avec des lunettes.
  • Possibilité d'emboiter sur l'oeilleton en caoutchouc un adaptateur smartphone "sur mesure" : je dispose du modèle Celestron #93692 dédié à l'iPhone 6/6S
  • Une fois l'oeilleton enlevé, on découvre un filetage T (42mm) permettant l'adaptation directe d'un appareil photo muni d'une bague T2 , ou encore via un adaptateur C comme le Celestron #93611 dédié aux cameras Celestron Skyris
  • Ces oculaires sont au coulant de 1,25" (31,75 mm), mais le corps en aluminium anodisé est également prévu pour des systèmes de mise au point de 2"
  • Un filetage pour filtre de 1,25" (31,75 mm) est en outre taillé dans le manchon
  • J'ai fait l'acquisition des modèles avec focale 21mm, 13mm, 10mm et 5mm, mais il existe 2 autres modèles : 8mm et 17mm
Parmi les autres accessoires :
  • Un jeu de filtres colorés Celestron portant les références Kodak-Wratten #12 Jaune profond (Deep Yellow), #21 Orange, #80A Bleu + un filtre polarisant #ND-96-0.3 (Neutral Density) avec transmission 50%
  • Mon bon vieux filtre Neodymium Baader Moon & SkyGlow qui bloque des fréquences ciblées du spectre visuel tel que l'éclairage public et autres lumières diffuses qui polluent le ciel profond, tout en pouvant être combiné avec le filtre IR-Cut Celestron #95516 dont j'ai équipé la camera Skyris afin de bloquer les raies de l'infrarouge, tout en transmettant 94% de toute la lumière visible, et ainsi ne pas fausser les couleurs lors des prises de vue.



[acquisition : juin 2017]
Cible laser de collimation Hotech Advanced CT Laser Collimator, seul moyen véritablement précis et opérationnel pour collimater un télescope Schmidt-Cassegrain (SCT) dans un environnement où la pollution lumineuse est très présente :






[acquisition : juillet 2016]
Camera Celestron Skyris 445C #95512, déjà détaillée dans un précédent article.
ici


[acquisition du PC : juillet 2010]
Sur le PC Toshiba Qosmio X500-11D à très grand écran (18,4") équipé de 8 Go de RAM, d'un disque SSD de 1 To et d'un disque classique de 512 Go sous Windows 10 64bits, j'utilise ces différents logiciels (du plus utilisé au moins utilisé) :
  • Celestron iCap 2.4 (cf. ce précédent article)
  • Registax 6, précédé de PIPP si nécessaire (cf. ce précédent article)
  • FireCapture 2.5, compatible avec la camera Skyris 445C, et associé à la plateforme Ascom 6.3 pour le contrôle du télescope lui-même, et aussi celui du focuser Moonlite
  • DuetDisplay, afin de faire de mon vieil iPad 2 un second moniteur pour ce PC, permettant en outre de le manipuler au doigt via son écran tactile
  • Le logiciel dédié du focuser Moonlite
  • Celestron NexRemote pour l'émulation sur PC de la raquette NexStar du CPC 1100
  • Celestron SkyQlink PC pour permettre le contrôle sans fil du télescope via son module SkyPortal
Le PC est installé sur le bureau volontairement éloigné de plus d'environ 1,50m du télescope, afin de le manipuler entièrement à distance à l'aide de ses télécommandes, et d'ainsi éliminer au maximum les vibrations lors de la prise de vue.



[acquisition iPad : avril 2011]
Sur le vieil iPad 2 WiFi-3G/GPS 64 Go sous iOS 9.3 (dernière version disponible, cet iPad ancien n'étant plus mis à jour par Apple), positionné tout à côté du télescope, sont notamment installés les App :
  • DuetDisplay, permettant, lors de l'installation des oculaires et du pointage précis des objectifs alors que la camera Skyris est en place sur le télescope, d'avoir un retour "temps réel" de l'image de la camera : l'iPad devient comme un second moniteur pour le PC. Avec en plus la possibilité de totalement contrôler Windows et les logiciels PC du bout du doigt, à l'aide de l'écran tactile de l'iPad. Un must, car la connexion filaire/USB élimine toute latence dans le contrôle, contrairement à une connexion WiFi via VNC ou TeamViewer. Avec DuetDisplay, tout est parfaitement fluide.
  • SkySafari 5 Plus, LE planétarium des iBidules et des Macbook, qui permet de voir en temps réel la carte du ciel qu'on a fasse à soi, et qui permet aussi le contrôle WiFi des moteurs du télescope via son module SkyPortal.
  • Emerald Observatory 1.4, une superbe pendule astronomique bardée de fonctionnalités.
  • Clear Outside et Scope Nights pour des prévisions météo-astronomiques très précises du ciel nocturne et le la nébulosité.



[acquisition : août 2017]
L'iPad est positionné à la hauteur idéale grâce à un support Vesa à pince Allcam AM10SFG initialement prévu pour un moniteur, sur lequel a été adapté un support iPad Brateck PAD4-12.



[acquisition : juillet 2017]
Servante basse d'atelier Magnusson (Brico-Dépôt) équipées de grosse roulettes à freins, renforcée par une planche de contreplaqué de 22 mm
  • Dimension 75x46 cm, pour une hauteur de 63,5 cm, bien mieux adaptée à la hauteur de la fenêtre que le trépied d'origine Celestron (mini 85 cm), et plus facile à déplacer
  • 3 trous ont été percés à travers la servante et la planche de contreplaqué pour fixer par le dessous le télescope à l'aide de longue tiges filetées de 5" diamètre 3/8", filetage 16 TPI (Threads Per Inch). Un format anglo-saxon proche du M10 français.
  • Un autocollant avec le logo Celestron, fait maison, a été apposé en façade : associé aux couleurs noir/orange d'origine de ce petit meuble, on jurerait un équipement dédié ;)



[acquisition : juillet 2017]
Un tabouret d'atelier à roulettes Magnusson (Brico-Dépôt), assorti à la servante, donne à la fois des rangements supplémentaires (coffre sous le siège, tiroir, rack à outils...) propose une hauteur d'assise idéale
  • Dimension 36x39,5 cm, pour une hauteur de 39 cm
  • Couleurs idéales : Magnusson et Celestron sont très bien assortis ;)




[acquisition : août 2017]



3 multiprises allocacoc PowerCube Remote extended (x2) et original (x1) munies de leurs télécommandes PowerRemote permettent de contrôler les alimentations électriques du télescope, du moteur de mise au point, de l'iPad et du PC, directement depuis la table du télescope, ou depuis le bureau.
  • Couleurs idéales : habituellement proposées en blanc, j'ai déniché ces prises en noir/orange parfaitement assorties aux couleurs de Celestron ;)



[acquisition : octobre 2015]
J'ai toujours à portée de main mon iPhone 6S 128 Go, qui peut être connecté directement aux oculaires UltimaDuo (cf. ci-dessus) pour prendre rapidement une astrophoto. Toutes les App iPad sont également installées sur ce smartphone.



[acquisition : août 2016]


Grâce à cette télécommande Philips pour le luminaire LivingColors Iris perché sur le haut d'une armoire dans la pièce, on peut en un clic, allumer / éteindre (LED 8W - 210 Lumens) ainsi que choisir la couleur (blanc / rouge ont été mémorisés) et la puissance de l'éclairage de la pièce.

Incroyablement pratique lors des sessions d'observation !



[acquisition : juillet 2017]


La puissante soufflette Giottos Rocket Air Blower, amusante avec sa forme de fusée, est très pratique pour rapidement se débarrasser de toute poussière qui vient perturber l'observation en se collant sur un oculaire lors de son montage, par exemple.

On complète le nettoyage des optiques avec les stylos LensPen : pinceau d'un côté pour les poussières, tampon en carbone de l'autre pour les traces de doigts.




[acquisition : 2017]
Plusieurs éléments de déco ont été mis en place :
  • un chouette dessins de Wingz (dessinateur de presse) sur une affiche de la MGEN (dont le logo est une étoile, ceci expliquant cela) diffusée avec le numéro de février 2017 de la revue Valeurs Mutualistes.
  • une impression (réalisées par Photobox sur Forex 20x30) d'un dessin de l'agence caennaise Heula réalisé en hommage à l'astronaute normand Thomas Pesquet à l'occasion de sa mission "novembre 2016 - juin 2017" à bord de l'ISS. 
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vendredi 29 juillet 2016

Mon petit observatoire : les nouveautés de la saison 2016

12 ans après son inauguration, 2016 marque de nombreuses évolutions dans l'équipement de mon petit observatoire, à commencer par une prochaine montée en gamme très significative du coeur du dispositif : le télescope lui-même... ! Nous en reparlerons dans quelques jours...

En attendant, voici les premiers nouveaux équipements à entrer en action :



[acquisition : juin 2009]
Je possède ce boitier Lumix GH1 depuis mon voyage en Colombie Britannique durant l'été 2009, mais n'avais encore jamais étudié la possibilité de l'utiliser avec mon télescope. C'était un tort !
  • Capteur Live MOS Micro 4:3 plein format17,3 x 13,0 mm
  • Vidéo AVCHD ou MP4 Full HD 1080i 
  • Prise pour télécommande
Et surtout, un fantastique écran rotatif et inclinable dans toutes les directions qui procure un confort réellement appréciable une fois l'appareil connecté au télescope :
[acquisition : juin 2016]
Bague d'adaptation T2 - Micro 4/3

On la connecte d'un côté au Lumix GH1, et de l'autre, on peut soit visser directement un objectif compatible tel que mon ScopeTronix Maxview de 40 mm ; ou bien l'adaptateur photo Meade dans lequel on glisse n'importe quel oculaire Plössl.

Un point important : côté Lumix GH1, le boitier est "perturbé" par le fait que son électronique embarquée ne reconnaît pas cet "objectif" (normal, ce n'en est pas un !).

Il faut donc réaliser le réglage suivant :
  • Sélecteur de mode sur CUSTom
  • Bouton MENU > Menu Perso > 5e écran > Sans objectif = OUI
Tant qu'on est dans le MENU, il faut également se rendre dans le Menu ENR, et veiller :
  • Sur l'écran 1 > Qualité > prendre la qualité la plus élevée, mais sans le mode RAW si on veut pouvoir bénéficier du zoom numérique
  • Sur l'écran 3 > à mettre i-Exposition sur ELEVÉ
  • Sur l'écran 3 > à activer le Zoom NUMérique, à 4x ou à 2x

[acquisition : juillet 2016]

Caméras CCD astronomie planétaire Celestron Skyris 445C ref. 95512

Cette caméra créée par l'entreprise allemande The Imaging Source, propose une connectique rapide USB 3. Outre ses logiciels PC (compatibles Windows 10 64bits : Celestron iCap et Registax), elle est également pleinement compatible MacOS X (via les logiciels OaCapture et Lynkeos).
  • Conversion A/D 12
  • Nombre d’image seconde: 30
  • Capteur CCD Sony: ICX445AQA couleur
  • Montage télescope Coulant 1.25” (31,75mm) et filetage C
  • Température de fonctionnement: De -40°C à +40°C
  • Lame optique: non
  • Obturateur: Global
  • Logiciels compatibles: iCap, IC Capture, DirectShow
  • Re-cadrage: Sélectionnable
  • Alimentation: via USB
  • Résolution image: 1280x960
  • Taille capteur: 6.26 mm x 5.01 mm
  • Taille pixel: 3.75 micron
  • Configuration USB2.0/3.0
  • Poids: 102 g


[utilisation : juillet 2016]

Logiciels Pipp et Registax 6

Pipp est un convertisseur indispensable pour transformer les fichiers vidéo au format AVCHD du Lumix GH1 en un fichier AVI "standard" utilisable par Registax :
  • Source Files > Add Image Files (les fichiers .MTS du GH1)
  • Output Options > Generate Old Format AVI Files
  • Do processing > Start Processing
Il ne reste qu'à ouvrir le fichier AVI ainsi produit dans Registax et à dérouler les différentes étapes :
  • Select > fichier .AVI
  • Align > Sélectionner la meilleure image de la vidéo en déplaçant le curseur horizontal en bas de l'écran
  • Set Alignpoints
  • Align
  • Stack > cocher Show Stackgraph
  • Sur le graphique du haut, glisser éventuellement de la droite vers la gauche la barre verte verticale de manière à supprimer quelques images de moins bonne qualité
  • Stack, puis Save Image une première fois
  • Wavelett > régler Contrast et Brightness en bas à droite
  • En haut à droite, RGB Balance > Auto Balance pour améliorer la fidélité des couleurs
  • Toujours en haut à droite, Gamma > cliquer au centre de la diagonale puis déplacer le point sur la ligne, et aussi de part et d'autre, pour jouer sur la brillance et la profondeur des couleurs
  • En haut à droite encore une fois, Histogram > sur la règle sous le graphique, ramener vers la droite de 2 ou 3 graduations le taquet de gauche, puis Stretch ; ramener ensuite d'autant de graduation le taquet de gauche vers la droite, puis Stretch encore une fois.
  • Jouer ensuite sur Waveletscheme (Dyadic/Linear) à gauche, puis sur Wavelet filter (Default/Gaussian) et sur les différents curseurs Layer. Certains spécialistes conseillent de ne jouer qu'avec le Layer 1 et de décocher les 5 autres.
  • Do All, puis Save Image une nouvelle fois quand le résultat est satisfaisant

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